Pourquoi consulter un·e psychologue ?
Différentes formes de souffrances peuvent conduire à solliciter l’aide d’un•e psychologue, aucune n’est plus légitime que l’autre, elles résultent des conflits inhérents à l’existence humaine et ne trouvent pas toujours d’explication par rapport à un événement identifiable. Des difficultés rencontrées au cours d’un épisode particulier de la vie, à celles qui se répètent et dont on souhaite se libérer, les motifs pour consulter répondent à des besoins toujours singuliers. La souffrance et les difficultés psychologiques peuvent s’exprimer de différentes manières, évoluer dans le temps et sont toujours relatives à la personne, son âge, sa culture et son histoire. Ainsi, certaines manifestations symptomatiques peuvent alerter et initier la demande d’accompagnement psychologique, telles que :
- anxiété, ruminations
- angoisse inexpliquée, diffuse, envahissante
- humeur triste et persistante, avec mésestime de soi et perte de plaisir dans les relations et centres d’intérêts antérieurs
- idées noires
- altération du sommeil, insomnie
- épreuve de la vie ou événement douloureux : rupture, séparation, deuil, licenciement, maladie
- difficultés relationnelles : familiales, amoureuses, professionnelles
- difficultés à s’épanouir dans sa vie sexuelle
- problématiques liées à l’identité sexuelle et de genre
- tout vécu de violence : harcèlement, maltraitance, relation d’emprise, agression sexuelle, viol, inceste
- psychotraumatisme
- comportements invalidants : phobies, compulsions obsessionnelles, pensées obsédantes
- trouble des apprentissages (adolescents et étudiants jeunes adultes)
L’adolescent•e
Les difficultés psychiques se manifestent très différemment chez l’enfant et l’adolescent•e par rapport à l’adulte. Le recourt au langage est parfois moins présent, les manifestations sont plus comportementales et d’aspect parfois paradoxal. L’adulte est souvent démuni face à une situation qui lui demeure énigmatique, à la transformation brusque du lien, avec le sentiment d’une changement de personnalité qui peut se manifester par l’adoption de conduites à risques. Le travail thérapeutique avec le sujet pubère implique des spécificités relatives aux enjeux de cet âge au croisement de l’enfance et de la vie adulte, et des problématiques qui en résultent : la redéfinition du lien à la famille et aux pairs, la place des apprentissages et du projet d’avenir, les bouleversements liés aux mutations du corps qui devient pubère et entraîne des questionnements liés à l’identité sexuelle et de genre.
La prise en charge d’un•e enfant mineur•e nécessite l’accord des deux parents. Il est ainsi souhaitable que le premier rendez-vous se fasse en présence des parents/responsables légaux avant de se poursuivre dans la confidentialité. L’adolescent•e bénéficie en effet du même cadre éthique qu’un adulte : aucun contenu travaillé en séance ne sera communiqué à quiconque sans son accord. C’est un paramètre indispensable au bon déroulé du travail thérapeutique.
